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| Et si je vous disais que je mange les gens? [LIBRE] | |
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Eclipse de Lune CLIPSE ♛ the queen of broken hearts is the hardest to kill.
Nombre de messages : 597 Age : 25 Date d'inscription : 19/04/2011
Descriptif du Chat Nom: Eclipse de Lune. Humeur du moment: Pensive. Affinités:
| Sujet: Et si je vous disais que je mange les gens? [LIBRE] Sam 14 Avr - 14:39 | |
| Quelle heure était il? Tard la nuit en tout cas, très tard. Mais dehors, les lumières éclairaient. Ce n'était pas les lumière des lampadaires de la ville, ni les phares d'une voiture. De plus, un horrible bruit se faisait entendre. Dehors, il y avait orage. Tous les êtres avaient peur de l'orage et le craignait. Il pouvait faire des morts, de nombreuses personnes en avait était témoins. En plus de l'orage, il pleuvait beaucoup. Et pas que de la pluie, par moments, il y avait de la grêle. Ce n'était donc pas le moment d'aller dehors. On entendait aucun bruit à part le tonnerre qui grondait, il n'y avait personne. Qui serais assez fou pour se promenait en ce temps là de toute façon?
Eclat de Glace était assise sur un des nombreux sièges de l'église. Elle était seule, à regarder les éclairs par les vitraux. Quand le tonnerre grondait, elle fermait les yeux et rabattait ses oreilles sur sa tête. Cela faisait tellement de bruit. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'elle avait quitter le camps. L'ambiance était insupportable. La rumeur disait qu'elle avait une relation avec un solitaire et que c'était à cause de lui qu'elle avait quitter le camps la dernière fois. Et cette rumeur disait aussi que si elle était rester aussi longtemps hors du camps, ce n'était pas seulement à cause de l’inondation mais aussi à cause de lui. La chatte soupira en y repensant. Elle retenait ses larmes. Elle baissa la tête et réfléchit qu'après tout, elle était toute seule. Quelques larmes coulèrent des ces yeux, puis elle se reprit. Elle regarda la croix qui était devant elle. Elle sauta de son siège et s'approcha du fond de l'église. Il y avait de long tapis rouge, très doux. Elle remarque alors qu'il y avait aussi de l'eau dans un petit bac. Elle sauta sur le rebord et lapa un peu de cette eau. Elle redescendit et se coucha sur le bord de l'église, en attendant que l'orage passe. | |
| | | Hubris INDIA ★ there's a fire starting in my heart.
Nombre de messages : 10 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2011
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| Sujet: Re: Et si je vous disais que je mange les gens? [LIBRE] Sam 14 Avr - 18:24 | |
| Un abri. Rien que le mot, Hubris ne l'aimait pas. Elle n'aimait pas avoir à se cacher ou à se protéger. Elle n'aimait pas se sentir impuissante. Et là, cette nuit, c'était plutôt le cas... Les oreilles rabattues en arrière, elle vit un carré de lumière au loin, et sortit de son buisson en courant pour s'y diriger : les bipèdes étaient finalement capables de construire des choses utiles, quand ils voulaient... Elle n'avait pas spécialement envie retrouver Coma trempée, pour être la cible de ses railleries, ah ça non. Lui aussi serait sûrement mouillé, mais elle le sentait tout à fait capable de réussir à se trouver dans un endroit au sec comme par hasard au moment où la pluie avait commencé à tomber... Malgré le vent insistant et les gouttes d'eau qui lui battait le poitrail par leur violence, Hubris prit la peine de lever les yeux pour observer attentivement l'architecture du bâtiment : les pierres qui le composait semblaient beaucoup plus anciennes que celles des autres nids. Cela attisa sa curiosité, et sans attendre davantage, elle pénétra dans le tas de vieilles pierres.
A peine la lourde porte dépassée, elle sentit que l'atmosphère avait subitement changée. Le silence semblait avoir avalée la pluie, le vent, le grondement de l'orage et les piaillements des passants, ce qui tira un sourire de la frimousse de la chatte couleur de neige. Parfait, cet endroit serait parfait pour passer la nuit, même si au fond d'elle, elle sentait le vide de ne pas pouvoir dormir près du pelage chaud de Coma. Leur relation étrange ne l'empêchait pas de se rendre compte qu'il faisait désormais partie intégrante de son existence, bien qu'elle refusait pertinemment de l'admettre à voix haute. Hubris jeta un rapide coup d’œil rapide à l'immense salle en pierre, qui lui rappela quelques secondes son enfance au camp... Elle chassa ses souvenirs de son esprit et se concentra sur un détail qui lui fit hérisser les poils sur le dos : une odeur de félin, cela ne faisait aucun doute. Elle n'était pas la seule à avoir trouver cet endroit. L'odeur ne lui plut pas du tout; elle comprit tout de suite qu'il s'agissait d'un chat d'un Clan dont le nom lui échappait. Cette odeur raviva ces souvenirs ce qui ne fit qu'augmenter l'animosité qu'elle commençait à accumuler à l'égard de l'inconnue.
La queue bien haute, elle fit le tour du Nid en pierres et tomba sur une jeune un peu par hasard au détour d'une colonne en pierre, et elle recula d'un pas pour mieux l'observer. Un pelage roux vif, des yeux pensifs. Une simple gamine.
« Tss... »
Hubris ne prit même pas la peine de lui adresser la parole et se retourna vivement en battant l'air de la queue. Aucun intérêt de se présenter ne lui vint à l'esprit, et elle était fatiguée. Elle snoba donc totalement la jeune chatte et sauta sur un banc non loin de là pour commencer sa toilette.
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| | | Eclipse de Lune CLIPSE ♛ the queen of broken hearts is the hardest to kill.
Nombre de messages : 597 Age : 25 Date d'inscription : 19/04/2011
Descriptif du Chat Nom: Eclipse de Lune. Humeur du moment: Pensive. Affinités:
| Sujet: Re: Et si je vous disais que je mange les gens? [LIBRE] Dim 15 Avr - 10:58 | |
| Une présence. C'est ce qui tira la chatte de son demi-sommeil. Elle ne prit pas la peine de relever la tête, elle huma juste l'air. C'était une chatte, elle n'avait donc rien à craindre de grave. Mais c'était une chatte qui ne portait pas d'odeur sur elle, elle ne venait donc d'aucun camps. Éclat de Glace s'étira les pattes, et regarda l'inconnue qui s'était maintenant installée sur un banc. Celle-ci l'avait complètement ignorée. La rouquine soupira. Encore une chatte qui se croyait supérieur.. Durant son périple pendant l’inondation, elle avait aussi traînée en ville, se nourrissant de ce qu'elle pouvait trouver. Elle avait rencontrée des chats adorables, mais d'autre avec un caractère vraiment prétentieux. La chatte avait commencée sa toilette, mais ne faisait pas du tout attention à la rouquine. Tant mieux, car Eclat de Glace n'avait pas vraiment envie de parler. Surtout avec une inconnue qui se croyait supérieur. La rouquine se leva. Elle avait les pattes engourdies. Elle traversa la salle sans bruit, on aurait cru qu'elle volait car on n'entendait même pas ces bruits de pas. Arrivée à la porte, elle hésita à aller voir s'il pleuvait toujours. Elle s'arrêta quelques instants, essayant d'écouter le bruit du vent. Puis elle passa la tête par la porte. La pluie tombée encore fort, elle ne sortirait pas par ce temps. L'orage semblait s'éloigner, mais le tonnerre grondait encore par moment. Et il y avait encore beaucoup de vent. Le temps semblait se dérégler, à cette saison, il y aurait du avoir du soleil et un peu de pluie, pour faire sortir les fleurs. Mais durant ces derniers jours, il n'y avait eu que de pluie, orage et vent.
Le regard dans le vague, elle secoua la tête pour revenir au moment présent. Elle se redirigea vers son endroit. Oui, car maintenant, il y avait son odeur donc c'était son endroit. Et si l'autre essayait d'y allait, elle pourrait l'attaquer. La rouquine était peut-être triste, mais elle avait encore de la force. Eclat de Glace regarda les grandes fenêtres sur les murs de l'Eglise. Les humains appelées sa des vitraux. Il représentait des scènes, mais elle ne savait dire de quoi c'était. En tout cas, il n'y avait aucun chat représenté. L'endroit où elle se trouvait était grand. Plus grand que la plupart des maisons des Bipèdes. Elle observa l'endroit. Il y avait des petits point d'eau comme elle avait bu tout à l'heure à plusieurs coin. Les sièges étaient tous en bois, tous vide. Il n'y avait personne, à part l'inconnue assise sur un banc. Elle sauta sur un siège, et remarqua que sa résonnait. Puis, une idée lui vint. Une idée aussi pour embetter aussi l'autre chatte.
« Miaaaaaaaa..
Elle poussa un long cri ce qui résonna pendant quelques secondes. L'autre chatte se retourna vers elle. Elle lui fit un grand sourire. C'était un peu l'art d'embetter le monde. Ce n'était pourtant pas du tout son caractère, justement, elle détestait les chats de ce genre, qui embetter tout le monde. Mais là, elle avait besoin d'embetter quelqu'un. Et cette chatte en était l'élu. | |
| | | Hubris INDIA ★ there's a fire starting in my heart.
Nombre de messages : 10 Age : 29 Date d'inscription : 13/05/2011
Descriptif du Chat Nom: Hubris Humeur du moment: Ambivalente Affinités:
| Sujet: Re: Et si je vous disais que je mange les gens? [LIBRE] Dim 15 Avr - 20:44 | |
| Pendant quelques instants, Hubris oublia tout. Elle oublia le nid de pierres, elle oublia le vent, la pluie, le banc de bois cabossé, la petite chatte rousse des Clans, elle oublia Coma. Elle laissa ses pensées vagabonder, elle se souvint de sa toute petite enfance, avec sa sœur jumelle, les problèmes avec leur mère, leur père auquel elles n'avaient jamais adressé la parole. Elle repensa quelques instants au petit monde qu'elle et sa sœur jumelle s'étaient crées quand elles étaient encore chatons, vulnérables et terriblement seules. Elle pensa au désintérêt de sa mère lors de la maladie de sa sœur, puis une fois l'une des deux petites mortes, au fait qu'elle avait confondue la disparue avec la survivante. Hubris secoua la tête de dégoût, et posa ses yeux sur la chatte rousse sans la voir. Celle-ci se dirigea vers la porte et la solitaire la suivit machinalement des yeux, avant de poser sa tête sur ses pattes. Après l'accident, personne dans le Clan n'avait remarqué que la chatte qu'ils appelaient désormais Petite Camélia ne s'appelait pas comme ça avant. Personne n'avait fait la différence entre les jumelles, même pas la guérisseuse. C'était ridicule. Elle l'avait acceptée, et s'était définitivement accoutumée à se faire passer pour sa sœur. Elle n'avait plus rien de toute façon, et le fait de porter le nom de la seule et unique personne qui comptait pour elle lui avait permit de soulager sa perte, et de se comporter en l'honneur de sa jumelle. Tout avait été penser dans la moindre de ses actions et de ses dires pour faire devenir Petite Camélia quelqu'un d'important pour le Clan, pour qu'enfin son nom soit reconnu, et pas oublié, comme étant après tout qu'un simple chaton mort en hiver. Elle avait travailler dur pour gagner le respect, la renommée, pour devenir une apprentie qu'on félicitait et ensuite une guerrière à qui on promettait une carrière de lieutenant. Mais quelque chose l'avait ralenti. Ses désirs et son but vaniteux s'était éteint en l'espace d’à peine quelques mois. Quand elle avait commencer à s’intéresser à un certain chat noir, Coma. Elle ne se souvenait même plus comment il s'appelait, avant qu'elle ne l'affuble de ce surnom. Au début, ils n'étaient pas spécialement proches, pourtant dès la pouponnière un lien aigu s'était tissé entre eux, petit à petit, sans qu'ils s'en rendent compte eux-même. Quand ils étaient devenus apprentis, ils étaient radicalement opposés : Coma était lent et son apprentissage n'avançait pas. Il ne s'investissait pas spécialement, en fait. Cela agaçait fortement Hubris, qui ne comprenait pas pourquoi il ne voyait aucun intérêt à vouloir surpasser les autres apprentis, pourquoi ils n'avaient pas les mêmes idéaux alors même qu'il était soudainement devenu un être privilégier dans sa vie.
Le fait que Coma ne soit pas comme cela l'amena à réfléchir. Elle se sentit alors incroyablement faible face à cet être j'men-foutiste. Et elle se demanda ce que sa sœur aurait penser de tout ça. Elle se demanda ce qu'elle-même devait penser de tout ça. Car oui, son lien avec Coma lui fit prendre conscience qu'elle était elle, et pas quelqu'un d'autre. Qu'elle devait donc agir pour elle. Tout cela n'avait donc plus aucun sens. Tout s'était passer si vite ensuite. Ils avaient fuis tous les deux, et le monde des jumelles avait été englouti par celui de Coma et d'Hubris.
La solitaire soupira. Quelque part au fond d'elle, il y aurait toujours un vide. Mais elle se contenterait désormais de l'ignorer, car elle savait qu'en chaque être, il y avait ce vide, cette place qui attends d'être comblé tout en sachant pertinemment que ce souhait ne pourrait jamais être accordé. Hubris sursauta soudain en entendant un miaulement aigu, et se retourna pour en connaître l'origine : elle croisa alors le regard de la chatte des Clans, dont elle avait complètement oublié l'existence. Elle fronça les sourcils, essayant de comprendre la raison de ce cri. Cela n'avait a première vue aucun intérêt, a part peut-être de la faire elle-même se retourner. Et cela avait marcher. Hubris lança un regard neutre à la chatte rousse, une pointe d'indifférence aucunement dissimulée dans les yeux. Cette chatte ne valait pas la peine qu'on lui adresse la parole; Hubris détestait ce genre de matou qui voulait juste attirer l'attention. Le grand sourire que lui fit la rouquine ne fit que confirmer ses soupçons : elle voulait juste l'embêter.
Les chats étaient vraiment tous plus stupides les uns que les autres. Sa mère, ses ex-compères de Clans, les solitaires cruelles qui arpentaient les rues, cette petite qui se croyait maline. Hubris sentit au fond d'elle le vide s'agrandir : elle n'aimait pas les autres chats. Seul Coma pouvait la comprendre, pouvait tout simplement appartenir à son monde. Elle se leva d'un bond et ne supporta pas plus longtemps le fait de rester ici. Pourtant, elle ne voulait pas céder. Elle ne se laisserait pas dominer par cette gamine, et ne quitterait pas le nid de pierre.
« Tu as mal quelque part? » lança simplement Hubris d'un ton neutre en se mettant assise sur la banc. Elle passa sa patte sur les oreilles d'un geste las.
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