Yellow submarine ? ○ ( Miel & Harmo )

Invité

In the town where I was born,
Dans la ville où je suis né,
Lived a man who sailed to sea
Vivait un homme qui naviguait sur les mers
And he told us of his life,
Et il nous conta sa vie,
In the land of submarines
Au pays des sous-marins

Yellow submarine, The Beatles.

Bien sûr. Ce n'était pas tant l'endroit qui lui plaisait. C'était cet étrange silence bruyant. A la fois paisible et effrayant par son tumulte. Cette contradiction était intéressante. Comment donner son ressenti de sa présence en ce lieu ? Il aimait être seul, comme perdu en plein milieu d'une foule. Il pouvait être le plus inaccessible des êtres alors qu'il était dans un endroit baigné de monde. C'était pourtant simple, de s'enfermer dans une bulle imperméable, impossible à éclater par le bruit, les autres, les sentiments. Une sorte de barrière invisible qui le séparait de tous ces gens. Ses yeux s'ouvrirent plus grands encore. Il était l'enfant avide du paysage, dévorant les détails de la nature comme s'il les découvrait pour la première fois. Chaque fois, cette étrange renaissance. Ses yeux produisirent des mouvements circulaires, pour être certain de ne rien lui laisser lui échapper.

Un pas dansant et aérien qui défiait la gravité, Coma avait l'air de se rire des lois de Dame Nature, gambadant comme un jeune chevreuil fou, faisant des sauts inutiles. Il détestait la violence, détestait cette loi impitoyable du plus fort. Mais le Monde, enfin, leur Monde était impossible à changer. C'était une horreur montée il y a bien des lustres de cela. Tous les êtres doivent se nuire, c'est ainsi et pas autrement. C'était ... tellement fataliste, triste, borné, que Coma rit de cette phrase. Ah, la fatalité des êtres de ce monde était vraiment amusante ! Absurde, inéluctable jusqu'au ridicule, ils semblaient ne jamais pouvoir agir d'eux-mêmes pour changer ce qu'ils appelaient " destin ".

La vie est une longue suite de choix, nous maîtrisons notre avenir, mais eux pensent que leur vie est toute tracée par le Clan des Étoiles. Que parce que quelques fous en rêvaient, ils étaient leurs grands maîtres, des chats qui avaient vécu il y a plus de cent, pensez-vous si ils avaient un regard ne serait-ce qu'objectif sur ce monde qui n'était plus le leur ! Même si ce Clan existait, il n'avait aucune valeur. De simples vieux qui critiquaient les jeunes, sans jamais être constructifs. Ils les prévenaient pas des prophéties absurdes de dangers qu'ils ne tentaient même pas d'empêcher. Pire ! Qu'ils ne pouvaient pas empêcher. Ils étaient inutiles. Juste cela. Bons à jeter.

Il avait l'impression qu'ils se voilaient tous la face, même la terre sous la terre comme une autruche. Il haussa les épaules, les mœurs des chats de Clans, ou plutôt l'ensemble des Autres, l'importait peu. Ils vivaient tous sous le niveau de l'eau, là où tous les animaux les plus sombres se cachaient, au plus profond des abysses. Lui et Hubris, et tous ceux qui étaient comme eux, vivaient au grand air, comme des oiseaux, et observaient de leur perchoir les habitants des profondeurs avec curiosité. Il ne se sentait pas pour autant supérieur, non loin de là. Juste radicalement différent d'eux tous. De tous ces animaux des abysses.

Avec un sourire désolé, Coma releva le visage. Au loin, deux silhouettes se détachaient. De si loin, il n'aurait pas pu dire si c'était un chat, un chien ou même un humain. Ils étaient encore bien trop hors de sa portée. Cependant, poussé par la curiosité, il s'avança, d'abord méfiant, puis reconnaissant la carrure typique de deux jeunes chats, il prit plus d'assurance et parvenait presque à leur hauteur.

« Bonjour, habitants des abysses. »

Un sourire chaleureux se dessina sur son visage. Il avait l'air tout à fait amical, mais on le prendrait presque pour un fou, avec son air trop gentil et ses paroles étranges ...

« Bonjour, Lune de Miel. Si ma compagnie ne t’insuporte pas au point de me fuir comme certains autres que je ne citerais pas, accepterais-tu de partir en balade près de la Cascade ? C'est un territoire libre, et facile à atteindre, pourquoi ne pas y aller ? »

Lune de Miel faisait tranquillement sa toilette. Entre deux patrouilles ou deux parties de chasse, elle ne s'ennuyait plus ! Elle commença par se lécher les pattes, ensuite la queue, puis le corps et enfin la tête...
Elle sentit une présence devant elle et leva le museau. Une jeune chatte se tenait debout et la regardait gentiment. La guerrière reconnut immédiatement son amie Nuage d'Equinoxe, une chatte qu'elle appréciait beaucoup. Celle-ci lui proposa d'aller se promener avec elle et Lune lui répondit en souriant :

- Bonjour, Nuage d'Equinoxe. Comment vas-tu ? J'accepte avec plaisir, je viens tout juste de finir ma toilette. Attends, j'arrive !

Lune de Miel se remit debout et suivit son amie qui se dirigeait vers l'entrée du camp. Plusieurs chats les regardaient de travers, et elle se demanda si elle avait fait quelque chose de mal. Puis, elle se dit que c'était surement Nuage, qui les interessaient.
La pauvre, qu'à t-elle donc fait ? Absolument rien, justement ! songea la guerrière.
Elle donna un coup de langue amical à la jeune chatte et continua son chemin. Leur balade fut un peu trop rapide à son gout, mais elle s'en fichait. Elle aimait passer son temps avec Equinoxe, très aimable et discrète. Cela devait être dur pour elle d'avoir perdu son frère. Je peux te comprendre, Nuage. J'ai moi aussi perdu ma famille, par la faute des Bipèdes. se murmura t-elle silencieusement.

Les deux félins arrivèrent enfin au point d'arrivée. Cependant, une ombre bougeait au loin. Lune de Miel se figea, les membres tendus, prête en cas d'attaque. Son museau avait flairé une odeur inconnue, une odeur qui n'appartenait à aucun Clan. Elle s'approcha lentement et découvrit un beau chat. Ce dernier les salua avec un sourire chaleureux, ce qui rassura la guerrière.

- Bonjour, hum, nous n'habitons pas dans les abysses, le corrigea t-elle. Moi et mon amie appartenons au Clan du Tonerre. Je me nomme Lune de Miel, guerrière. Et voici Nuage d'Equinoxe.

Elle planta ses yeux dans les siens afin de détecter une lueur mauvaise mais elle n'en trouva heureusement pas. Elle ne voulait pas se battre. Pas maintenant, elle était fatiguée et voulait se détendre un peu.

-Je suppose que tu es un Solitaire, continua t-elle. Comment t'appelles- tu ?

Invité

( Désolée, j'avais totalement oublié ce RP >u<" )

La méfiance de la plus grande des deux félines l'amusa un peu. Ils étaient toujours sur leur gardes, à penser que n'importe qui pouvait leur sauter à la figure, à n'importe quel moment du jour ou de la nuit. Arrivaient-ils à trouver sincèrement la sérénité ? Il y avait toujours dans leurs yeux cette menace perpétuelle, qu'ils s'inventaient avec joie. Cela accentua son sourire bienveillant. Ils ne parvenaient pas à connaître la tranquillité, à cause de ces guerres incessantes. Ils n'étaient pas capables de paix physique. La violence des mots ne leur suffisait donc pas, en conclut le chat noir. Il pensait que même le plus sombre des imbéciles était capable de se battre avec les mots, et que cette portée aurait dû combler leur besoin continuel de violence. Mais cela ne remplaçait apparemment pas les bains de sang ? Coma eut un air las quelques instants, puis revint aux deux chattes face à lui.

La plus petite des deux ne pipa mot. Il constata qu'une comprenait le sens de l'expression : si tu n'as rien à dire, ne dit rien. Visiblement, elle ne souhaitait pas converser. Coma lui offrit un sourire et se contenta de cela pour la saluer. Elle ne voulait pas parler ? Bien à son aise ! Il ne l'y forcerait en aucun cas. Si la parole devenait superflue, il fallait comprendre que ne rien dire était le mieux à faire. Il était ravi de voir que même une jeune chatte comme elle avait saisi cela. Malheureusement pour lui, il ne parvenait que rarement à stopper le flot de paroles qui traversait ses lèvres. Il s'en accommodait fort bien, et souvent les autres aussi. Il craint d'agacer la petite en n'arrêtant pas de causer, mais ne rechigna pas pour autant à converser avec la plus grande. Il inclina la tête sur le côté, l'air ravi d'avoir de la compagnie.

La grande lui annonça qu'elles n'étaient pas habitantes des abysses. Ah. Bien sûr. Elles ne pouvaient saisir la métaphore cachée sous cette simple phrase. Peut-être qu'Hubris aurait compris ? Oh. Elle aurait fait semblant de ne rien comprendre, juste pour l'énerver. Hum. Le Clan du Tonnerre. Tient donc. Celui du légendaire Étoile de Feu ? Les membres de ce Clan devaient sans doute être immensément fiers de cette icône pour la forêt entière. Ah. Voilà donc leurs prénoms. Lune de Miel et Nuage d’Équinoxe. Coma eut un mouvement intéressé vers l'apprentie - il avait bien compris, en conversant avec des chats de Clans, que le composant " Nuage " désignait le petit qui apprenait de ses aînés -. Il aimait beaucoup ce mot. L'équinoxe. Elle avait reconnu qu'il était solitaire rien qu'à son odeur ? C'était une curieuse façon de voir les choses. Mais si elle le disait ... Son nom. Elle voulait donc connaître son nom. Elle l'apprendrait, mais pas immédiatement.

« L'équinoxe est un évènement fabuleux. Vous avez de la chance d'en porter le nom. »

Il avait effectivement vouvoyé l'apprentie, en signe de respect, qui était fort important pour lui. Et ceci étant fait, il se retourna vers Lune de Miel et lui répondit aimablement.

« Je m'appelais autrefois Écume du Lagon. Désormais je me prénomme Coma, surnom devenu nom. »

Il s'inclina légèrement dans toute la grâce dont il était capable - donc pas beaucoup -. Un nouveau sourire éclaira son visage. On aurait presque pu dire qu'il ne connaissait que cette expression faciale. Une question lui effleura alors l'esprit, et avant que Lune de Miel ou Nuage d’Équinoxe ait pu relever le fait qu'effectivement, il faisait apparemment autrefois partie d'un Clan, il leur posa sa question. Elle n'avait rien à voir avec la discussion présente, mais elle le frappa et il eut soudain le besoin d'en connaître la réponse.

« Trouvez-vous que les guerres ont un sens ? Je veux dire ... Ceux qui se battent avec leurs griffes sont-ils diables incapables de faire mal avec des mots ? Si vous voulez de la violence, utilisez les mots, ils blessent tellement mieux à l'âme d'une vulgaire paire de crocs ... »

« Car les guerriers sont bien incapables de cracher à la figure des autres des paroles. Ils leur faut toujours montrer qu'ils sont les plus forts en tout point. Les gens peuvent être si superficiels parfois... »

« Mais il y a aussi l'acte qui blesse Coma, si vous me le permettez, et parfois on en souffre bien plus qu'avec des paroles. Le rejet, par exemple, il se fait en silence la plupart du temps et un regard suffit pour expliquer ce que les mots ne peuvent traduire. Je pense qu'aucune guerre n'a de sens, car à quoi bon se battre ? Nous mourrons tous un jour et, qui sait, malgré une bataille prochaine, peut-être que dans quelques décennies ce territoire sera aux bipèdes. Pourquoi nous serions-nous battu alors si ce territoire ne nous revient pas à la fin ? Pour rien... »

« Merci du compliment. Vous me rappelez un être cher, à qui je dois beaucoup, ainsi votre nom me restera en tête. Coma... »

[Désolée, pas d'inspi O.O]

La jeune guerrière sourit et regarda tour à tour les deux chats qui discutaient. Ils étaient bien partis pour devenir des bons amis. Le chat inconnu se prénommait donc Coma. Coma... C'était un nom tout de même mystérieux, non ?

« Trouvez-vous que les guerres ont un sens ? Je veux dire ... Ceux qui se battent avec leurs griffes sont-ils diables incapables de faire mal avec des mots ? Si vous voulez de la violence, utilisez les mots, ils blessent tellement mieux à l'âme d'une vulgaire paire de crocs ... » leur dit ce dernier.

Nuage d’Équinoxe répondit la première :

« Mais il y a aussi l'acte qui blesse Coma, si vous me le permettez, et parfois on en souffre bien plus qu'avec des paroles. Le rejet, par exemple, il se fait en silence la plupart du temps et un regard suffit pour expliquer ce que les mots ne peuvent traduire. Je pense qu'aucune guerre n'a de sens, car à quoi bon se battre ? Nous mourrons tous un jour et, qui sait, malgré une bataille prochaine, peut-être que dans quelques décennies ce territoire sera aux bipèdes. Pourquoi nous serions-nous battu alors si ce territoire ne nous revient pas à la fin ? Pour rien... »

Lune de Miel réfléchit à la réponse de son amie. Puis, elle décida de donner à son tour un avis :

« - Moi, ce que j'en pense... Les mots peuvent blesser plus profondément que les coups physiques, mais disons que, quand l'on se « défoule » avec des coups, c'est agréable de faire du mal à son ennemi qui a lui même tenté de vous agresser. Mais je préfère éviter d'en arriver jusqu'à là. »

Songeuse, la petite chatte recula de quelques pas puis se dirigea vers la cascade. Elle s'y pencha au dessus et scruta l'eau avant d'y donner un coup de patte. Le liquide était pur et limpide, mais glacé. Lune de Miel se tourna vers les deux chats et les invita à la rejoindre :

« - Bon. Que direz vous de faire tranquillement connaissance près de la cascade ? Personnellement, je n'aime pas particulièrement nager, mais j'apprécie le bruit des clapotis de l'eau. »

Elle s'assit sur le rebord et contempla son reflet en pensant aux deux autres chats qui continuaient à papoter ensemble. Le solitaire, Coma, semblait plus âgé qu'elle. Son pelage était vraiment beau, ses poils noirs ébènes luisaient sous les rayons du soleil. Quant à l'apprentie, elle était vraiment mignonne ! Mais elle ne méritait pas d'être traitée ainsi. La vie était vraiment injuste avec les personnes qui étaient justes...

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La réponse de l'apprentie le surprit. Visiblement, elle avait été intéressée par la question. Il fut heureux de l'effet qu'il avait produit. Il n'espérait pas réellement que la demoiselle se donne la peine de répondre, mais elle cachait son intérêt sous un masque d'indifférence. Elle avait presque donné son avis instantanément. Coma eut lui aussi une lueur d'intérêt au fond des yeux. Il espérait au fond de lui qu'ils pouvaient, Hubris et lui, ne pas être les seuls à être différents, à être hors du commun, à saisir des choses que les autres ne comprenaient pas ... Plus elle parlait, plus son espoir croissait. Superficiels. Oui, on pouvait être bien superficiel, et encore plus les autres qu'eux. Elle entrait petit à petit dans le monde de Coma. Il ne savait pas vraiment pourquoi il souhaitait tant que l'apprentie rentre dans son univers. Peut-être parce qu'il se sentait un peu seul, avec Hubris ? Non, ce n'était pas cela. Parce qu'il trouvait qu'elle en valait la peine.

Cependant, ses yeux s'obscurcirent du sentiment le plus destructeur : une profonde tristesse. Coma ne saisissait évidemment pas d'où elle provenait, il ne connaissait guère l'apprentie. Il la laissa continuer sur sa lancée, écoutant attentivement ce qu'elle avait à dire. Ce n'était pas parce qu'il était plus âgé qu'il ne pouvait pas s'intéresser à ses mots. Ils étaient sur un même pied d'égalité, ce qui échappait quelques fois à certains adultes. Nuage d’Équinoxe se permit d'énoncer le rejet comme un acte physique. Coma n'était pas tout à fait d'accord, cependant, on pouvait bel et bien le placer dans les blessures physiques. Cependant, elle l'affirma dans sa théorie sur le ridicule de la guerre. Alors pourquoi ? Le félin, pour la première fois depuis des lustres, ne comprenait pas un chat. Il avait su la cerner sans trop de problèmes, mais elle avait formulé une question en lui, et il ne savait pas y répondre. La question tournait dans son esprit. Il observa que l'apprentie était bien pessimiste. Soudain, elle eut l'air d'avoir honte et baissa la tête. Surpris, Coma fut désarçonné par sa réaction.

Il ne la comprenait plus. Elle lui échappait. Son analyse commençait à être erronée. Il fallait qu'il la rétablisse. Qu'il saisisse à nouveau le caractère cette petite féline, qu'il lui pose des questions. Il calma son esprit et reprit un regard serein, un instant incompréhensif. Elle releva de nouveau la tête, ne se montrant plus si pitoyable qu'avant. Il eut un instant le regard vide, puis il pencha la tête et sourit. Il la comprenait de mieux en mieux. Tout allait bien. Elle lui lâcha une phrase qu'il n'attendait guère, cependant. Il lui rappelait un être cher. Surpris, il ne cacha pas son étonnement. Visiblement, elle ne l'avait pas laissée indifférente. Elle eut l'air de vouloir ajouter quelque chose, mais elle ne dit rien.

Le discours de Lune de Miel le ravit nettement moins. Cependant, il ne releva pas immédiatement les arguments qu'il pensait notoires. Ces paroles allaient si peu avec son air amical et avenant ... Elle avait une bien curieuse façon de penser. Prendre plaisir à voir le sang s'étaler, à voir les blessures s'inscrire sur le corps de son adversaire ? Sincèrement, Coma appelait cela du sadisme pur et simple. Il n'était pas du tout sur la même longueur d'ondes que Lune de Miel, à l'exact opposé de Nuage d’Équinoxe. Il avait l'impression qu'elle pouvait faire un pas son monde, y progresser, en faire partie. La grande dame s'écarta pour s'approcher de l'eau. Elle les invita à les rejoindre. Doucement, profitant de la distance avec Lune de Miel, il susurra une phrase à Équinoxe.

« Tu es différente ... Sache-le bien, et sois-en en fière. Si ils se moquent, c'est qu'ils ne comprennent pas que ton monde n'est pas le leur. Tu mérites mieux. Bien mieux. »

Il eut un regard tendre et compréhensif, puis il releva la tête et s'approcha de l'eau. Il s'adressa avec un sourire à Lune de Miel.

« Je déteste l'eau. Je ne sais pas nager, en réalité. Vous ne m'en voudrez pas si je m'écarte un peu ? »

Il s'assit non loin d'elle, assez pour ne pas manquer de tomber dans l'eau limpide de la cascade.

« Dites-moi ... Pourquoi demeurez-vous toutes deux dans un Clan ? Et Lune de Miel ... Permettez-moi de m'indigner de vos propos. Ainsi dis, ils ressemblaient à du sadisme. Si vous avez besoin de vous défouler, attaquez un arbre, une branche, une proie. Je dois vous avouer ne pas saisir ce qu'il y a de défoulant à frapper quelqu'un ... »

Il souriait toujours, afin de ne pas la mettre trop mal à l'aise, ses mots n'en changeaient pourtant pas de sens ou d'intensité.

» J'ai pas besoin de toi [PV → Harmo'.]
» Lune de Miel ♥
» Une Douche Bien Froide ! (PV Lune de Miel et ceux qui veuent !)