Harmonia
Nombre de messages : 132 Age : 25 Date d'inscription : 16/10/2011
Descriptif du Chat Nom: Harmonia Humeur du moment: Affinités:
| Sujet: Schizophrenia ? Find me a most pretty name ♥ Lun 24 Oct - 14:33 | |
| Tic... Tac Harmonia n'était pas un chaton comme les autres. Surtout lorsqu'elle tua sa mère. Harmonia, était une jeune chatte perdue, avec une partie d'elle-même un peu... folle. Elle n'était et n'est pas une schizophrène, mais une partie d'elle ne se rendait pas tout a fait compte du présent et des actes. Étrange phénomène que cet esprit enfantin et sombre. Mais pourtant, Harmonia savait que ce phénomène entravait sa pensée, mais elle ne lutta pas. Un jour, la frêle chatte tua sa mère, et de là commença les ennuis. Elle savait que c'était elle, et elle alla se coucher, mais son esprit lui souffla: "On a assassiné ta mère...". La partie inconsciente de l'esprit d'Harmonia ne sut jamais qui avait assassiné sa mère, et envoyait des pulsions. Harmonia voulait retrouver l'assassin de sa mère, car personne ne pouvait la tuer a sa place, ni lui arracher celle-ci. Qui? QUI? Harmonia se mit a tuer, voyant en tous ces chats, l'assassin de sa mère, développant un trouble profond, mais toujours pas de maladie mentale. Ou se cachait-il, cet assassin? A la manière d'un inspecteur de police, elle identifiait les poils, les griffes. C'était un chat ou une chatte, de poil gris avec des crocs et des griffes blancs étincelants. Jamais il ne lui vint a l'esprit que c'était elle. C'est vrai, pourquoi elle assassinerait sa propre mère? Elle développa alors un mutisme profond, un sadisme, une cruauté, quelque chose de profond, de vicieux, un cercle maudit, une séisme intérieur. Sans relâche, elle cherchait, sans relâche, elle tuait, jusqu’à ce que quelqu'un devine. Une chatte, Daïla, seule amie d'Harmonia avait compris ce que la partie inconsciente de la solitaire refusait d'admettre : Elle-même avait tuée sa mère. Mais s'avouer, s'infliger la vérité n'étais nullement simple et ce fut un combat lent et terrible. Là ou la réalité s'abattait, une frêle partie de l'inconscience d'Harmonia s'effondrait. Et ce fragile équilibre, pouvait lâcher et entraîner la solitaire dans la schizophrénie, devenue phobie dans son esprit. Jusqu'où pouvait-on aller pour fuir la réalité? Était-ce la mort de Daïla, l'apparition d'un autre, l’effondrement de la réalité ou autre chose qui l'avait fait plonger plus loin encore dans sa nature cruelle. Personne ne pouvait comprendre la psychologie de la solitaire, et Harmo' tentait en vain de creuser une faille pour ne plus avoir cette folie sous le nez, cette menace sourde et grave, cette phobie atroce, cette valse silencieuse et entraînante qui attirait l'esprit dans ce gouffre si profond que l'on en sortait pas. Une danse macabre et lugubre qu' Harmo' rêvait de faire disparaître. Mais qui l'écouterait, la tirerait, l'aiderait a tourner le dos, a fermer les yeux sur cet abîme, a se boucher les oreilles pour que la mélodie puissante et dangereuse ne l'atteigne pas ? Personne. Daïla était partie, et pour rien au monde la chatte grise n'aurait voulu faire ami-ami avec quelqu'un. Daïla était la seule, l'unique a l'avoir défiée, a lui avoir demandé de quel côté elle tracerait sa signature de son corps qu'elle jugeait mort dans quelques secondes. Aussi simple, cette chatte était unique, sans prétention, sans cachotteries, sans manières. Tellement naturel, calme et confiante. C'était pour ça, et juste pour ça qu'Harmonia l'avait aimé: pour son côté bienfaisant, et pour son courage a toute épreuve. Daïla l'avait dit, lors d'une discussion: « Tu sais, Harmo', je donnerais ma vie pour toi. - Il ne faudrais pas, Daïla, tu mourrais et je te perdrais. - Mais tu es ma seule raison de vivre, Harmonia. - Tu détournes le sujet. - Oui, mais alors? Cela ne change rien, je t'aime beaucoup et tu ferais la même chose pour moi, je paries. - Il est vrai que je n'hésiterais pas. - Tu vois... »
Il n'y avait qu'elle, qu'elle est elle étais morte. C'étais pas bête, ça? La vie est cruelle... et après?
Tic... Tac... | |
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