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 Le crayon d'Ilse.

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MessageSujet: Le crayon d'Ilse.    Le crayon d'Ilse.  Icon_minitimeVen 7 Jan - 15:10

    [ Le titre est pas terrible - terrible, mais j'ai pas trouvé mieux D: Si vous avez des commentaires à faire, libre à vous. Ce n'est pas terminé du tout, mais je compte bien continuer ^__^. ]

      Prologue ;


    Il n'y avait que la nuit. Un homme, tout vêtu de noir, se déplaçait dans les rues, aussi silencieux que son ombre. Son ombre ... elle paraissait ... vivante ? Laissons les fantaisies là où elles sont. En cette fraîche soirée d'automne 1984, l'homme était curieusement vêtu comme un homme datant du début du XIXème siècle. Une grande capuche noire voilait son visage ; son vêtement d'une noirceur absolue lui descendait jusqu'aux pieds. Ces manteaux, on n'avait plus l'habitude d'en porter depuis belle lurette. Mais soit. L'homme déposa devant une fenêtre, un crayon de papier et une feuille. Et aussi une lettre. Sur ce, il s'écarta de la fenêtre. Il paraissait vérifier quelque chose. Non, personne ne volerait les objets. Et puis, qui volerait un crayon de papier, une feuille blanche et une lettre ? Ceci fait, l'homme s'évapora dans les ténèbres. A la fenêtre, on pouvait voir une jeune fille toute ensommeillée. Elle dormait, paisiblement, pas encore consciente de ce qu'on venait de déposer devant sa fenêtre. Tous ces mystères appartenaient désormais à la nuit.

      Chapitre premier ; La lettre.


    Ilse se réveilla, se débattant dans ses draps pour s'en extirper. Cela faisait une semaine qu'elle était arrivée ici, et elle trouvait toujours qu'il était aussi compliqué de ce sortir de ce lit qu'elle comparait à des sables mouvants. Oui, cela faisait une semaine qu'Ilse avait été donnée à la garde de ses grands - parents. Une fois de plus, avec douleur, la jeune fille se souvint que sa mère était morte, tuée par un chasseur inattentif. Ilse savait qu'il n'avait pas fait exprès, évidemment. Mais sa mère avait été tuée comme un gros gibier, et cette perspective, Ilse ne la supportait pas. Elle s'assit sur son lit, soupira et regarda par la fenêtre. Elle avait l'habitude de se rafraîchir les idées en l'ouvrant en grand. Elle alla procéder à son rituel. Elle ouvra la fenêtre, et remarqua un bruit anormal. Elle baissa les yeux : une lettre, une feuille de papier et un crayon étaient posés là. Le premier objet qui attira son attention fut le crayon. Elle saisit l'objet cylindrique entre ses doigts. Ses doigts de pianiste, comme dirait sa grand - mère. Ilse fit tourner l'objet. C'était un joli crayon, tout paré de rayures mauves. Elle attrapa ensuite la feuille. Totalement vierge. Et enfin, elle prit la lettre. Sur le recto de la lettre : « A Ilse. » Pas un mot de plus. Juste ces deux mots, tracés à l'encre noire. Au dos de la lettre, pas d'adresse où réexpédier la lettre. Rien. Ilse ouvrit la lettre, intriguée. Elle en sortit une feuille de papier légèrement rose. Et elle lut.

    « Chère Ilse.
    Ci - joint, une feuille de papier et un crayon, que normalement Aaron devrait t'avoir fait parvenir. Je ne doute pas que tu dois te demander qui je suis, mais le temps n'est pas encore aux questions. Tout ce que tu devras faire, c'est attendre Aaron à ta fenêtre cette nuit. Là, il te donnera une petite part des explications. Si tout se passe bien, il devrait trouver un logement non loin de chez toi. Garde tes questions en tête, il devrait être capable de répondre à la plupart de tes interrogations. En attendant, sers - toi de la feuille et du crayon. Et dessine, Ilse.
    »

    Et une fois de plus, pas un mot supplémentaire. Ilse regarda la feuille, abasourdie. Qui était cet Aaron ? Et puis ... Pourquoi cette injonction, à la fin de la lettre ? Pourquoi devrait - elle dessiner ? Elle se souvint alors qu'elle devait garder ses questions. Un instant, elle fut tentée de les noter sur la feuille blanche, qui était si bien présentée ... Puis elle se dit que ce ne serait pas poli, de faire autre chose que ce qu'on lui avait demandé sur cette belle feuille. Elle attrapa son cahier de brouillon, posé sur sa table de nuit, et y nota toutes ses interrogations. Ceci fait, elle prit la lettre, la glissa entre ses deux oreillers, déposa la feuille et le crayon sur son bureau, et descendit les marches quatre à quatre.

    « Iiiiiilse ! Tu vas être en retard ! »

    Elle cria un vague " Oui grand - mère ! " et se précipita à la cuisine. Elle dévora son petit déjeuner. Sa grand - mère voulait qu'elle fasse des études dans la médecine. Ilse, elle, ne voulait pas. Mais l'influence des parents était encore si forte dans sa famille ... De plus, il n'y avait plus sa mère pour la soutenir. Sa mère, elle, souhaitait qu'elle fasse ce qui lui semblait bon. Mais sa grand - mère, elle, maintenait que médecin était un métier qui payait bien et qu'elle devrait le faire. Elle ne lui imposait pas ce métier, mais il résidait des menaces derrière ces affirmations. Elle avait peur de briser les ponts avec sa grand - mère en refusant de faire médecin. Et ses grands - parents étaient à présent sa seule famille. Ses grands - parents paternels étaient morts dans le même incendie que son père. Un accident de chaudière dégénérescente. Ilse soupira de nouveau, puis se précipita au dehors. Il s'agissait de ne pas arriver en retard. Depuis qu'on l'avait sortie de sa pension, Ilse était folle de joie dès qu'elle sortait, pouvait parler un peu en mangeant. Mais pas trop tout de même. A la pension, les seuls moments où elle pouvait parler, c'était aux temps de pause, ou très bas dans les dortoirs. Assez bas pour ne pas se faire pincer par les surveillants. Ilse s'était déjà pris plus d'une retenue. On avait droit à cinq avertissements par semaine avant la retenue. Mais il était bien simple de les accumuler : pas le droit de parler au réfectoire, dans les dortoirs, en cours, dans les couloirs. Ilse était heureuse de cette liberté retrouvée. Ilse avait seize ans.

    La demoiselle passa sa journée de cours, un peu dans les nuages toute la journée, à attendre la fin des cours, et surtout la nuit avec impatience. Son professeur d'anglais ne se retint pas de la ridiculiser en lui rappelant que si elle voulait aller voir dehors, elle n'avait qu'un mot à dire. Ilse se contenta de faire semblant d'être attentive, et suivit le cours, une réplique cinglante au fond de la gorge. Elle ne devait pas agacer les professeurs aujourd'hui. Si elle ne voulait pas être punie et être sous haute surveillance, elle devait se tenir à carreaux. Ilse n'aimait pas cette façon de penser, mais il fallait bien se plier à cela, si elle voulait avoir des réponses à ses questions. Ilse dessina vaguement sur une feuille de cours un arc - en - ciel, et le coloria. Quelque part plus loin, inexplicablement, un arc - en - ciel multicolore para le ciel.

      Chapitre Deuxième ; Dessine, Ilse.


    De retour chez elle, Ilse fonça dans sa chambre et s'enferma. Elle avait souvent l'habitude de le faire, lorsqu'elle avait besoin de se concentrer. Ses grands - parents ne s'en formaliseraient pas. Elle reprit la lettre, et alla s'attabler à son bureau. Elle déposa ses cours, se mit en tête de les faire d'abord. Mais elle était trop préoccupée par l'étrange injonction de la lettre " Dessine, Ilse. " Elle prit la feuille de papier, traça des cercles, des spirales. Le seul inconvénient, c'était qu'Ilse ne savait pas dessiner. Elle s'acharna pourtant, dessinant, utilisant sa gomme. Rien de convenable n'en sortit. Des chats qui ne tiendraient pas debout ; des arbres ridicules qui ressemblaient plus à des choux- fleurs qu'à autre chose ; des oiseaux improbables ... Non, Ilse ne savait décidément pas dessiner. Alors pourquoi diable lui avoir demandé de dessiner ? Elle broya la feuille dans ses mains, la froissant de toutes ses forces, la pressant entre ses mains hargneuses et puissantes, puis la jeta dans sa poubelle, l'air contrarié. Devant sa fenêtre, un petit oiseau aux pattes étranges, comme des tridents, se posa. Ilse s'approcha de la fenêtre. Elle ne vit pas l'oiseau. Ilse n'avait pas assez d'imagination pour ça.

    Ilse attendait la nuit, le regard tourné vers la fenêtre. Elle faisait semblant de dormir, et avait peur, à chaque instant, que les rêves viennent la prendre. Pour une fois qu'elle ne les souhaitait pas ... Ilse cauchemardait rarement, c'est pourquoi elle adorait dormir. C'était parce qu'elle pouvait revoir les fruits de ses rêves. Ses rêves, pour la plupart, étaient très réels. Ilse était rationnelle et très terre - à - terre. Elle n'aimait pas les romans fantastiques qu'on lui avait offert. Elle ne se souvenait plus du titre : Ilse n'aimait pas lire. Le seul livre qui lui était resté très en mémoire, c'était le Petit Prince, d'Antoine de Saint - Exupéry. Ilse se souvient qu'on lui avait fait passer une chanson, avec. Une jolie chanson. Elle ne connaissait pas son titre. Mais elle se souvenait de la mélodie. Ilse avait adoré ce livre. Elle avait adoré le Petit Prince. Lui, si naïf et pourtant si doux ... C'était le seul livre dont Ilse se souvenait.

    La nuit arrivait lentement. Terriblement lentement. Chaque seconde faisait qu'Ilse était plus impatiente, chaque seconde la rendait plus irritable. Ilse n'aimait pas attendre, là était bien l'un de ses défauts. Elle se décida enfin à penser à autre chose, pour faire passer le temps. Elle repensa à son métier. Qu'est - ce qu'elle voudrait bien faire ? Elle se souvenait qu'étant petite, elle rêvait d'être peintre. Mais c'était comme une malédiction. Ilse ne savait pas dessiner. Ilse avait envié les autres qui savaient dessiner. Elle avait même frappé une autre fille qui la narguait avec un de ses dessins. La chose qui énervait Ilse le plus au monde, c'était qu'on la nargue. Et encore plus avec des dessins. Elle se souvint aussi qu'elle aimerait bien être écrivain. Mais sa grand - mère s'opposait farouchement à son rêve. Ilse avait beau lui présenter ses textes, parfois très beaux, sa grand - mère restai sur ses positions. Bien qu'Ilse ne lise pas, elle savait très bien écrire. Elle s'était mis dans l'idée que si une fille ne lit pas, c'est qu'elle préfère s'inventer ses propres histoires. C'était tout du moins son cas. Ses histoires étaient toujours débordantes de réalisme, de problèmes vrais. Pas un seul écart fantaisiste : juste du vrai et du réel. Ilse écrivait peu. Mais Ilse rêvait d'être écrivain. C'était peut - être sa manière de s'apparenter aux dessinateurs et aux peintres. Le rêve de côtoyer un illustrateur, quelqu'un qui la ferait rêver en lui montrant ses dessins. Ilse rêve, mais rêve réel.

      Chapitre Troisième
      ; Aaron.
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Etoile de Nénuphar
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MessageSujet: Re: Le crayon d'Ilse.    Le crayon d'Ilse.  Icon_minitimeDim 6 Fév - 14:12

Waah, c'est super bien écrit, comme tout tes RP d'ailleurs! J'aime beaucoup ton histoire ^^ C'est triste que je ne l'ai pas vue avant, d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: Le crayon d'Ilse.    Le crayon d'Ilse.  Icon_minitimeSam 21 Mai - 15:53

      Merci India [:
      J'suis très touchée <3. J'ai eu une bouffée d'inspiration, alors un chapitre supplémentaire :3.


      Chapitre troisième ; Aaron.


    Ilse, épuisée, et sachant parfaitement qu'il y aurait école le lendemain, décida de partir dormir. Il devait être aux alentours de minuit, et elle connaissait ses limites. de toute façon, si il ne voulait pas se montrer, ce Aaron, c'était son problème ! Elle n'avait pas à l'attendre si longtemps ... Il reviendrait demain, au pire. Mais elle était frustrée, elle qui était si curieuse ...

    Aaron. Quel mouche avait piqué les parents de ce pauvre homme ? Quel curieux prénom, tout de même. Même sa grand-mère aurait fait une tête bizarre. Mais après tout, certains dégénérés appelaient leur fils Lancelot ... Sa prof de français adorait les débats. Qui sait aimerait-elle leur faire faire un petit texte à ce sujet ? Ilse adorerait. Elle aimait tout ce qui touchait de si près le métier qui la faisait rêver ... Si on lui interdisait de devenir écrivaine, elle songeait à devenir professeure de français. Ca ne devait être trop mal, comme métier ... Pelotonnée dans ses couvertures, Ilse sourit.

    En dehors se sa chambre, dans la rue mal éclairée, il neigeait. On était le douze novembre, et c'étaient là les premières neiges de l'année. Même si Ilse avait été éveillée, elle n'aurait même pas fait attention à cela. C'était comme la pluie, un simple caprice de la météo. La jeune fille ne faisait pas attention à la beauté. Elle piétinait sans regarder, tuerait pour expérimenter. Ilse se croyait l'étoffe d'une future écrivaine, mais elle en était bien lion. Elle avait un esprit carré et rationnel qui cherchait des explications, quitte à détruire pour avoir ses réponses. Son âme était un chaos de questions et de recherches.

    Toujours dehors, dans l'air glacial de la nuit, silencieuse et obscure, un homme tout de noir vêtu s'avançait en souriant. Le capuchon qu'il portait voilait ses yeux. Il mit ses mains en coupe et, la démarche prudente mais confiante, il s'approcha de la fenêtre. Il mit ses mains en coupe, et un étrange petit oiseau aux pattes de trident bondit à l'intérieur de cette sorte de nid.

    « Abandonné ? Renié ? Je te comprends ... »

    Le petit oiseau, entièrement blanc, et aux pattes et aux yeux totalement noirs, leva la tête vers l'homme. C'était comme si il avait comprit ce que l'homme disait ... La petite chose se blottit dans son nid improvisé, toute frissonnante, et l'homme s'assit juste au-dessous de la fenêtre d'Ilse.

    Ilse entendit quelqu'un frapper à sa fenêtre. Elle se leva, encore toute ensommeillée. Elle alla machinalement ouvrir la fenêtre, encore à peine lucide. Un homme sauta par-dessus le rebord de la fenêtre et se retrouva en face d'elle. Il avait l'air tranquille et déonctracté. D'abord Ilse prit peur. Elle fit mine de reculer, de crier, puis elle retrouva enfin toute sa lucidité. Elle l'attendait depuis belle lurette, celui-là ! Mais Ilse ne su que dire. Elle n'eut même pas la bonne idée d'aller chercher son cahier avec ses questions, elle resta d'une façon stupide plantée devant l'homme. Celui-ci parla à sa place.

    « Bien le bonjour. Comme vous l'avez certainement compris, je suis Aaron. Ce n'est pas dans mes habitudes de perturber ainsi une dame, mais je n'ai pas non plus l'habitude de venir quand on m'attend. Ah, joli intérieur au fait. Et ... J'ai trouvé ça dehors. Ca vous appartient. »

    Aaron ouvrit une besace qui pendait à son côté, et lorsqu'il l'ouvrit, il y avait un tas de papiers écrasés, comme si il y avait quelque chose dessus. Il prit quelque chose à l'intérieur, et lorsqu'il ouvrit ses mains en coupe, Ilse ne vit rien. Elle lui lança un regard noir, retrouvant soudain l'usage de la parole.

    « Vous vous fichez de moi ?! Il n'y a rien, dans vos mains ! Regardez par vous-même ! »

    L'air étonné, Aaron regarda dans ses mains. Il lui lança un regard perplexe, puis soupira.

    « On m'avait dit que vous n'y croyiez pas, mais à ce point ...
    - Croire à quoi ? Et puis ... D'où vous venez ?
    - De Londres.
    - Alors, qu'avez-vous de spécial ?
    - Rien.
    - Qu'est-ce que vous fichez là alors ?
    - Je suis là pour vous guider. Mais si vous reniez même tes créations ...
    - Qu'est-ce que vous dites ?
    - Qu'il y a un oiseau, ici, dans mes mains, et que vous ne le voyez pas.
    - Qu ... ?
    - Aaah, Ilse. Nous allons avoir du travail ...
    - Mais ...
    - Laissez-moi parler. Votre père n'est pas mort par hasard.
    - J'avais trois ans quand il est mort, et il est mort dans un incendie avec mes grands-parents.
    - Je sais. Votre père vient de notre Londres.
    - Votre Londres ?
    - Oui. Il y a le Londres des gens normaux, sans pouvoirs ...
    - Oh, oh, oh. Attendez un peu. Vous allez pas me raconter des conneries de contes pour enfants ? Je suis pas bête, j'ai seize ans et vous n'avez pas la possibilité de vous foutre de ma gueule.
    - La personne la plus stupide de nous deux c'est vous. Vous avez laissé presque laissé ton oiseau mourir de froid dehors ...
    - Il n'y a pas d'oiseau ! Vous êtes fou !
    - C'est vous qui êtes folle, de ne pas pouvoir croire à ce qui sort de l'ordinaire. Me laisserez-vous parler ?
    - Ah, si ça vous amuse, allez-y ...
    »
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